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La bibliothèque de la maîtresse

13 juillet 2010

Persepolis - Marjane Satrapi

persepolisPersepolis, une bande dessinée de Majane Satrapi, éditée à l'Association.

Cette œuvre retrace l'enfance et l'adolescence et la vie d'étudiante de l'auteur avec des explications qui permettent d'éclairer l'Histoire trop peu connue et comprise (de moi, hein) de l'Iran. Marjane raconte son vécu, ce qui permet de voir à travers ses yeux le bouleversement du quotidien des iraniens dans les années 80.

Outre l'aspect historique (et subjectif), l'auteur nous livre ses réflexions, ses problèmes d'enfant et ses difficultés d'ado éloignée de sa famille. Il n'est plus seulement question d'Histoire, mais d'histoires de la vie. Au fil des pages, Marjane se construit en tant qu'adulte, avec son histoire, ses origines et des projets.

Les dessins sont pour le moins originaux. Sobres et allant  à l'essentiel. C'est simple et ça sert parfaitement le récit. Le film éponyme utilise le même genre de technique. D'ailleurs le film est fidèle à la bande dessinée, ce qui fait que l'adaptation est exceptionnelle.
Il y a au travers des pages un humour et un ton qui rendent le récit plus léger, moins tragique, plus proche d'un témoignage humain.

J'ai beaucoup aimé ce travail de Marjane Satrapi, qui reste à ce jour une de mes bandes dessinées favorites.

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12 juillet 2010

La consolante - Anna Gavalda

9782290014288Un roman (de fille) d'Anna Gavalda, format poche édité chez J'ai lu.

Bon. Je viens de le finir. J'avais, comme beaucoup de lectrice, grave kiffé (comme dirait mes élèves), Ensemble, c'est tout, du même auteur. Je m'attendais donc au même genre de récit, empreint de doutes, de questions de vie, d'amour ... Sauf que la crise de la cinquantaine de Charles Balanda est un peu longue, plate, pénible ...
Je ne parle pas du style de l'auteur, parce qu'on s'y adapte, on fait avec. Mais il faut attendre un certain nombre de pages avant de retrouver du Gavalda comme on l'aime. Pour quelques 150 pages sur les 630 du roman. Quel dommage.
Ce n'est pas que c'est inintéressant, mais la réflexion du personnage principale traîne en longueur, il hésite trop. On aurait envie que ça avance un peu plus vite.
A l'origine, Charles va chercher à faire le deuil de celle qu'il a aimé jadis. L'auteur nous parle de son enfance, de ce qui le troubleau point de remettre sa vie en question. Et puis ce phénomène est éludée par la rencontre de la solide Kate, le roc qui va lui faire émerger la tête de sous l'eau. Peut-être est-ce volontaire, mais ça m'a gênée. On dirait que l'histoire de Charles est un prétexte pour parler de celle de Kate, mais alors pourquoi ne pas avoir écrit un roman sur ce personnage (d'autant qu'il s'agit du  meilleur passage, à mon sens ...)
Et le passage où Charles retrouve sa bien-aimée pour la seconde fois. Oh mais non, il ne sert à rien. A décrire cette délicieuse atmosphère dans la maison du bonheur ? Ok, c'est bon, on avait compris.

Bref, j'ai été déçue. Pour me consoler de la consolante, je relirai volontiers Ensemble, c'est tout, et ses deux premières œuvres (Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part et Je l'aimais). Du bon Gavalda comme on l'aime.

12 juillet 2010

Fantastique Maître Renard - Roald Dahl

JEU121Un livre du célebrissime Roald Dahl, édité chez Folio Cadet.

Trois affreux fermiers, un renard rusé et sa famille, une lutte effrénée entre le camp des humains et celui des animaux.
Maître Renard va user de sa malice pour faire survivre les animaux fouisseurs, en laissant ces fermiers déshumanisés attendre en vain le moment où ils pourront avoir la peau de cette maudite bête.

Dans cette histoire, il est question de nourriture, de personnages malicieux qui luttent pour leur survie contre d'autres plus mauvais, de jeux de mots et d'humour, de chansons ; un sage équilibre de l'univers de Roald Dahl en somme.

Ce récit est porteur d'un bon nombre de questionnement de tout ordre : moralité, humanité, liberté ... De quoi se torturer l'esprit en réfléchissant quant à savoir s'il est bon de voler par nécessité, ou de troquer sa liberté pour avoir un accès illimité à de succulents mets.

Lors de ma première lecture, je n'ai pas été emballée par ce récit . L'histoire de ce voleur de poule me semblait longue pour un fait aussi banal, malgré un humour permanent (et réellement drôle).
Puis, à force de lectures répétées (pour devenir maîtresse), j'ai réussi à déceler ce qui rendait ce roman digne d'intérêt. On est complice de Maître Renard, un peu comme dans Le Roman de Renart, dont la succession est de ce fait bien assurée. On retrouve également l'univers de l'auteur : l'humour, les chansons, les illustrations, le "combat" entre les bons et les méchants ... et la nourriture! Ce festin final, qu'est-ce qu'il me met l'eau à la bouche à chaque fois.

C'est un bon roman pour commencer à lire, et pour faire lire... Il replonge dans l'atmosphère de l'auteur avec une petite touche d'originalité, puisque le personnage principal est un animal. Ce n'est pas mon roman préféré de Roald Dahl, mais il fait passer un agréable moment où l'on rit beaucoup.

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